... Aux curieux, qui reconnaissent dans les détails des paysages et dans les paysages des détails, qui ont une attention de rêveur, qui se laissent bercer d'illusion et de réel, qui n'ont pas peur que ce réel soit double et surtout, surtout qui aiment les travers de la maçonnerie... voici un blog sur la
ROCAILLE...
aux amateurs et amoureux de la chose, voilà quelques trouvailles, publiques ou privées, petites et grandes mais toujours remarquables!
n'hésitez pas à partager votre plaisir de cette pratique, vos découvertes! vos réalisations si sous êtes de la partie!
nicolas gilly










mercredi 24 décembre 2008

à quelques mètres à gauche de la tour ( message précédant ), avec un peu de chance si la porte est ouverte, un escalier mène au jardin qui domine la tour ...  dans ce passage, voilà ce qui reste d'une sculpture dans sa niche, le tout en rocaille bien sûr ... le long tronc d'arbre sur la gauche cache une gouttière ( ce qui est chose courante ) ... 

mardi 23 décembre 2008

tout d'abord s'installer au Miramar sur la corniche Kennedy  à Marseille et siroter un café face à la mer tout en souriant au joggers en sueurs ... si vous êtes partis pour faire une promenade sur la côte, vous ne perdrez pas votre temps à jeter un coup d'oeil à cette magnifique rocaille, toute rustique, presque bringuebalante, toute en mouvement, à vingt mètres du Miramar chemin du vallon de l'Oriol


lundi 22 décembre 2008

ma petite et grande soeur m'a dit: "si le coeur t'en dit, va donc de par l'avenue de la soude, tu y trouveras une curiosité" ... et n'écoutant que ma soeur, mon courage ( si! si! ) et le grondement de ma Honda j'ai pris le chemin des quartiers sud de Marseille et découvert cette curiosité, qui est une CURIOSITÉ tant elle est impressionnante, mais je dirais aussi qu'elle est une curiosité giratoire!








c'est en me promenant avec l'éminent professeur de théologie E. Sucre, désireux de connaître Marseille, que nous avons découvert cette rocaille au Palais Longchamp ... je ne compte pas le nombre de fois où je suis passé par cette nymphée ne prêtant attention qu'aux deux cariatides, nymphes endormies, sans voir au second plan ce long massif en rocaille ... où se dessine dans la travée de droite le visage d'un dieu prêt à sortir du néant ( bon. j'en fait peut-être un peu trop!)




dimanche 21 décembre 2008

Marseille ...
parc Longchamp... ce que l'on croit être et qui ne l'est pas... lorsqu'on arrive dans ce qui était la partie zoologique du parc, droit devant soi, une cabane que l'on dirait en rocaille tremble de toute sa toiture de chaume... ou de ce qu'il en reste ( je ne montre ici que la partie la mieux conservée )... donc, c'est à s'y méprendre, cette cabane n'a rien d'une rocaille, tout ce qui apparaît de bois en est! 



parc Longchamp ... choses devant lesquelles on passe sans les remarquer :
ce mur de soutènement est remarquable tant il ne ressemble à rien, il y a bien ces longues délimitations pour rappeler des masses rocheuses mais les détails (ronds (coupe de tronc?), coquillages? traces, traînées ... de quoi? ) rendent l'identification hasardeuse ... c'est pourtant ce qui rend ce mur fabuleux, libre de représentations ... c'est là ... et cette liberté, prise par  le rocailleur Marseillais continue à m'émerveiller  


parc Longchamp... comment peut-on nommer cet enclos ouvert ... à quoi servait-il? était-ce un belvédère avant qu'il y ait un mur ? était-ce une scène? se renseigner



du parc Pierre Puget au parc Longchamp... à Marseille qui n'en connaît pas sa volière (qu'on soit amoureux de la rocaille ou non!) et son "pigeonnier-éléphant" (quatre pattes qui sont quatre troncs d'arbres en rocaille)!




dimanche 14 décembre 2008

... de bancs à bancs, de ceux de Bandol à ceux du plus vieux parc de Marseille, le parc Pierre Puget. je tiens à remercier M. de m'avoir fait découvrir l'unique rocaille de ce jardin, rocaille qui  semble abandonnée au triste sort de contenir la terre ... pourtant, ces deux bancs se fondent magiquement dans l'ombre des pins et respirent par la mousse qui les recouvre ( mousse qui, avec l'usure du temps, atténue le dessin des planches et des vis du dossier )  

jeudi 11 décembre 2008

restons à Bandol ... l'avenue Albert 1er sinue avec la côte et ce n'est certainement pas de fatigue, si l'on vient du centre ville, que l'on se posera sur les bancs de rocaille de ce petit belvédère, mais bien parce que la mer est à nos pieds ... la vue est belle, ces bancs usés nous le rappellent



la restauration est peu souvent  à la hauteur de l'original... bien sûr, ce n'est pas la même main et quand à retrouver la couleur, cela est bien difficile ... mais ici le motif comme le gris béton ( contrairement à: voir 5 décembre ) jurent un peu avec le reste ... j'arrête ma petite critique à deux sous car le simple fait que cette rocaille ait été restaurée et non pas entièrement abandonnée ou détruite est grandement louable



si je propose à voir de nombreux  détails, c'est que je ne veux pas que ce blog ne soit qu'un inventaire, je veux qu'il serve aussi de référent formel: motifs, masses, gestes ... pour mémoire oui, mais aussi pour ceux qui s'aventureraient dans la rocaille ( je sais qu'il va falloir que j'en vienne un jour à l'aspect technique, historique, ça va venir ! )

mardi 9 décembre 2008

du côté de Bandol ... lorsque je réalisais la mienne, de rocaille, à Bandol ( voir rocailleur.com ), je profitais, le temps de la pause déjeuner, pour en dénicher, des rocailles ... sur la corniche Bonaparte,  les deux troncs-jardinières se distinguent par leur teinte ochracée prise  entre le bleu Marseillais et le gris béton ... bizarrement, ce gris béton me plaît assez, il jure mais je trouve qu'il jure bien