... Aux curieux, qui reconnaissent dans les détails des paysages et dans les paysages des détails, qui ont une attention de rêveur, qui se laissent bercer d'illusion et de réel, qui n'ont pas peur que ce réel soit double et surtout, surtout qui aiment les travers de la maçonnerie... voici un blog sur la
ROCAILLE...
aux amateurs et amoureux de la chose, voilà quelques trouvailles, publiques ou privées, petites et grandes mais toujours remarquables!
n'hésitez pas à partager votre plaisir de cette pratique, vos découvertes! vos réalisations si sous êtes de la partie!
nicolas gilly










vendredi 4 mars 2011

pour finir avec la traverse
Rampal, St Julien, Marseille,
toujours avec Philippe de St Julien, qui semble, sur la rocaille qui suit, s'être donné plus de liberté: les troncs d'arbres ont plus de torsions, plus d'histoires, d'irrégularités ( naturelles )... contrairement à ce que je disais dans les messages précédents ( régularité, douceur, etc. ),, il ne faut pas oublier cependant que ce sont des commandes et qu'elles influent certainement sur le travail du rocailleur!









et cachée, juste à droite de la précédente entrée... un portail qui n'est pas sans rappeler celui du Petit Mas, avene des Trois Lucs...



jeudi 3 mars 2011

... l'effacement, la disparition
Impasse Irène, chemin des Sables Jaunes, Marseille...
... eeeeeet oui! il a ceux qui n'aiment pas, ceux qui détestent même, ceux qui s'en foutent totalement, ceux qui n'en peuvent plus, ceux qui ne peuvent faire autrement ( j'ai rencontré un maçon qui a détruit une rocaille, lui-même habitant une maison rocaillée, aimant la rocaille, mais il était jeune et c'était du boulot, alors... ) ... alors on peint dessus, on cimente... c'est bien sûr sans compter toutes celles détruites ... remarquez qu'il doit s'agir, chemin des Sables jaunes ( la rocaille cimentée ) d'une réalisation de Philippe de St Julien, on reconnaît l'organisation en panneaux, la régularité des éléments...
un peu de technique: dans la dernière image on voit que Philippe utilisait des pierres pour faire le volume des branches,, on récupérait souvent un peu de tout, briques, tuiles, morceaux de fer... souvent, mais pas tout le temps, d'autres rocailleurs travaillaient couche sur couche de mortier ...







mercredi 2 mars 2011

... la première rocaille traverse Rampal,
villa La Breste, Marseille
de Philippe de Saint Julien, un style régulier, appliqué, tout les éléments s'organisent, s'emboîtent en douceur, rien n'est agressif ( même les fausses fissures sont tendres )... il faut reconnaître à ce rocailleur une sacrée technique, rien n'a bougé depuis un siècle...











des portails en veux tu, en voilà ( et c'est pas fini!)... sur le chemin menant à la traverse Rampal, le "petit Mas"
au n°33 de l'avenue des Trois Lucs, Marseille
la pâte est bien celle de Philippe de St Julien, avec, comme il se doit un tronc de type liège et l'autre de pin...





... d'indications en indications...
alors que je prenais des photos du portail de la villa Ma Rocaille du rocailleur P. Ughetto ( message précédent ) , une première dame âgée m'interroge " j'avais jamais fait attention à ça, depuis le temps que je vis ici, c'est quoi?", la seconde " c'est le rocailleur Philippe Ughetto qui a fait cette rocaille, dit "philippe de St Julien", si vous voulez en voir d'autres, il y a celle juste
après le cimetière, avenue Fernandel ( Marseille ),
mais allez à la traverse Rampal, il y a encore des rocailles de Philippe de St Julien" -
... confirmation des indications de Serge...
"la Tuilière" une arche pleine, un rocaillage ( plus qu'une rocaille, comme je l'ai déjà dit je différencie le travail de façonnage: "rocaille", et le travail d'assemblage: "rocaillage" )




... je n'ai pas pu m'empêcher d'aller piquer le portrait de Philippe Ughetto dans le livre de Michel Racine "Architecture Rustique des rocailleurs", ( j'espère qu'il ne m'en tiendra pas rigueur, les arrières petits enfants d'Ughetto non plus ), c'est qu'il faut bien mettre des visages sur ces rocailleurs, ces patamodelistes du ciment et de la chaux... de visages et d'histoires il en faut: c'est grâce à la délicieuse Isabelle B. que j'ai rencontré l'élégant Serge Pagano l'arrière petit fils de Philippe Ughetto qui m'a pisté sur les rocailles que je vais vous présenter, je remercie donc grandement Serge pour le plaisir promené dans les traverses de Saint Julien... il est dit dans le livre de monsieur Racine que les réalisations d'Ughetto sont concentrées à Saint Julien! c'est exact et on reconnaîtra aisément son style: le jeu de textures de bois ( panneaux ), les bûches bien empilées... je commence par le portail de la
villa MA ROCAILLE rue du Groupe Scolaire, Saint Julien, Marseille
où il a apparemment vécu!







merci à Isabelle B. pour le prêt de son livre de M. Racine que je ne lui ai toujours pas rendu