... Vallon Jourdan... suite...

... les platanes, les pins ( un rescapé ), les chênes, bien centenaires, ont été rasés... il faut s'imaginer, dans cet espace très dégagé, deux "bêêêlles" maisons, une "bêêêlle" piscine ( qui prendra la place de la petite grotte à l'arbre ) ... l'enrochement va être préservé ( ouf! )... 
A gauche du jardin, la petite grotte-cagibi jouxtait un bassin; extraordinaire pour ce qu'elle cache : un tronc d'arbre; mais plus encore, elle associe le tronc en ciment avec de véritables branches ( presque toutes disparues, il n'en reste que les empreintes ) qui s'étoilent.
Profitons vite de la vue avant que tout cela ne nous disparaisse.

... et merci encore aux propriétaires de la grotte du vallon Jourdan ( voir article précédent ) qui nous ont averti de cette transformation et fait visiter.

... Vallon Jourdan, Marseille...

... cette grotte est aussi remarquable que la gentillesse de leurs propriétaires... au pied de la grotte on enjambe la voute en briques d'un puits de presque 15 mètres de profondeur ( des sources, oui, dans la ville! )... on entre, de belles colonnes composées de concrétions marines et de vrais stalactites-mites sont les gardiennes d'une humidité douce...

rue du Bois-sacré Marseille...

... ou la "dent creuse", sous Notre Dame de la Garde...

...et bien non, ce n'est pas de la rocaille, juste un habillage au béton projeté sur une masse de roche peut-être fragile, dangereuse... toujours est-il que cette masse homogène a son effet, proche d'un décor de bande dessinée, elle  rit, elle ondule, se bosse ridiculement... quelques coups de truelle et cette chose aurait pu être de la rocaille... 

Le petit plus du béton projeté: il est assez poreux pour vieillir rapidement, s'habiller de mousses, se salir des gaz d'échappements...

qui vivra verra!

Périer Marseille

... un petit vallon, dans une résidence privée dans le quartier de 

Périer à Marseille.

La bastide, protégée par une roche abrupte, plongeait ses fenêtres sur un sud de Marseille qui n'était pas défiguré par la grosse verrue blanche du Stade; A sa barbe, un vallon, comme un bavoir de pins, de chemins secs, de rocailles.  

La bastide n'existe plus. Le jardin est défait, à l'abandon; nous sommes dans un tableau de ruines du 18ème. 

Il ne nous reste plus qu'à imaginer la splendeur de ce jardin où tout est aménagé, les roches façonnées, les espaces modelés... la rocaille y est omniprésente... à la moindre restanque, au moindre coude d'un sentier, un banc, un escalier... la technique du, ou des rocailleurs est rapide, ce qui la rend presque invisible. ( après renseignement il se peut que le rocailleur soit monsieur Jouve qui oeuvrait principalement dans ce quartier ).

Le jardin du Clos Raymond Poincaré ( 55300-Sampigny-Meuse-Lorraine )

Je remercie le Conseil Général de la Meuse ( Conservation départementale des Musées de la Meuse ), de me permettre d'exploiter leurs photos du jardin du Clos Raymond Poincaré. Mais pas seulement, je les remercie d'engager actuellement des travaux de rénovation sur les rocailles qui s'y trouvent. 

De longs garde-corps mènent depuis le potager à une volière ( trois étoiles ) en contrebas.

La composition des bois passe de l'entrelacement à la symétrie, du contortionné au droit. L'humidité fait mousser les bois, les tâches en font vibrer leur nature... de ciment.